À l’issue des attentats du 11 septembre 2001, la réflexion sur la protection des infrastructures critiques a connu un essor. Le recensement et les mesures de protection des infrastructures critiques font désormais partie des procédures de sûreté que les états demandent aux opérateurs concernés.
Protection des infrastructures critiques : pour quels opérateurs ?
Une infrastructure critique désigne un actif prépondérant pour le bon fonctionnement de la société, de l’économie ou de l’État. La protection des infrastructures critiques concerne donc plus précisément la production le transport et la distribution des énergies (gaz, produits pétroliers, électricité) , les télécommunications, l'approvisionnement en eau et en produits alimentaires, les transports, les services financiers, la santé et les services régaliens (armée, police, services judiciaires).
Protection des infrastructures critiques : quelles réglementations ?
Un programme européen a été lancé en 2004 : le Programme européen pour la protection des infrastructures critiques (PEPIC). L’objectif de ce programme européen est de recenser et de définir les dispositifs de protection des infrastructures techniques. À l’échelle nationale, la protection des infrastructures critiques est régie par la politique de sécurité des Secteurs d’Activités d’Importance Vitale (SAIV) qui obligent les opérateurs concernés à la conception d’un plan de sécurité d’Opérateur d’Importance Vitale.
Protection des infrastructures critiques : quelle organisation ?
Face à des menaces de plus en plus nombreuses, les dispositifs de protection des infrastructures critiques doivent s’adapter tout en respectant les contraintes légales et budgétaires.
La première étape d’une protection optimale des infrastructures critiques est l’analyse des vulnérabilités. L’audit de sûreté doit tenir compte de l’exposition des personnels, de la nature et du degré de criticité de l’activité sans oublier l’impact médiatique en cas d’atteinte. La phase de mise en sécurité du site qui en résulte a pour défi de coordonner un système global et complexe de sécurité (conception, mise en oeuvre, fonctionnement, formation du personnel).
La seconde étape de la protection des infrastructures critiques consiste à prévoir et organiser la réaction face aux malveillances. Les moyens techniques à mettre en place doivent détecter les menaces, les suivre, empêcher les intrusions ou les retarder si elles se produisent. Sur le plan humain, le personnel doit être sensibilisé et formé ; des exercices de simulation de gestion de crise doivent valider la préparation des personnels impliqués.
Protection des infrastructures critiques : quel spécialiste français ?
Amarante International est spécialisé depuis 2007 dans l’élaboration de systèmes de sécurité pour les technologies ou les infrastructures critiques. La conformité aux exigences réglementaires en matière de sûreté des infrastructures d’importance critique nécessite un processus rigoureux d’audit et d’analyse des menaces. Cependant, les prestations d’Amarante vont au-delà de la conception d’un Plan de sécurité d'Opérateur d'Importance Vitale (PSO).
L’appui opérationnel à la mise en oeuvre des dispositifs sécuritaires fait partie des actions proposées par Amarante. L’expertise des spécialistes en protection des infrastructures critiques d’Amarante est reconnue en France et en Europe. Amarante protège notamment en Europe et en Guyane, les lanceurs de satellites européens depuis plus de 10 ans.